Les Français toujours motivés à acheter une voiture

En cette période de déconfinement, les Français sont toujours déterminés à acheter une voiture révèle un sondage d’Ipsos.

Le secteur de l’automobile a fortement été impacté en raison du confinement instauré pour limiter la propagation de l’épidémie du coronavirus. Si les ventes ont fortement chuté durant le confinement, celles-ci sont reparties à la hausse en juin 2020. Ce redressement des ventes a été permis grâce aux aides financières mises en place par le gouvernement (prime de 7 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique, de 2 000 € pour l’achat d’un hybride rechargeable et la prime à la conversion). Ces aides mais aussi la volonté des Français de se déplacer en voiture en cette période d’épidémie pour éviter les transports en commun a motivé les achats. Selon un sondage réalisé par l’Ipsos, 27 % des Français qui envisageaient d’acheter un véhicule avant la crise sanitaire sont plus déterminés qu’avant le confinement. C’est plus que les Italiens (+7 points), les Espagnols (+6 points) et les Anglais (+6 points). A contrario, seuls 18 % des Français qui avaient l’intention d’acheter une voiture avant la crise du Covid-19 sont moins déterminés, principalement pour des raisons économiques. C’est beaucoup moins que dans les pays voisins (51 % en Italie, 47 % en Espagne, 28 % en Allemagne et 24 % au Royaume-Uni). La moitié des Français qui prévoie d’acheter un véhicule attache beaucoup d’importance à la sécurité sanitaire permise par celui-ci. En effet, contrairement aux transports en commun, la voiture apparait comme un geste-barrière efficace face aux au coronavirus. Parmi les autres facteurs qui motivent les Français à acheter une voiture figurent la baisse des prix des véhicules (31 %) et des aides gouvernementales (20 %). Par ailleurs, 24 % des Français se disent prêts à envisager d’acheter leur véhicule sur internet. Enfin, les Français restent soucieux de l’environnement, puisque 76 % pensent que la crise climatique est au moins aussi grave que celle du coronavirus. Ainsi, 42 % aimeraient que davantage de Français se déplacent en voiture électrique.

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