La prime à la conversion prolongée

La prime à la conversion, instaurée en juin 2020 pour relancer le marché de l’automobile impacté pendant la période de confinement, a connu un grand succès puisque toutes les primes prévues par le dispositif ont été attribuées, soit 200 000 au total. Pour en bénéficier, il faut mettre à la casse son ancien véhicule polluant pour en acheter un plus récent et respectueux de l’environnement. La prime à la conversion s’applique également au retrofit électrique qui consiste à transformer un moteur thermique en un moteur électrique.

Depuis le mois d’août, la prime a été prolongée, mais sous de nouvelles conditions plus restrictives. Désormais, seuls les ménages dont le revenu fiscal est inférieur à 13 489 € peuvent bénéficier de la prime pour l’achat d’un véhicule essence ou diesel. Le montant de la prime est de 3 000 € pour l’achat d’une voiture essence ou diesel Crit’Air 1 ou 2 émettant moins de 137 g C02/km pour les foyers dont le revenu fiscal est inférieur à 6 300 € ou inférieur à 13 489 € si « gros rouleurs ». Les foyers dont le revenu fiscal est inférieur à 13 489 € peuvent bénéficier d’une prime de 1 500 € sans condition.

Concernant la prime pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, celle-ci peut atteindre 5 000 € pour les foyers dont le revenu fiscal est inférieur à 6 300 € ou inférieur à 13 489 € si « gros rouleurs ». Tandis que les foyers dont le revenu fiscal est inférieur ou supérieur à 13 489 € peuvent prétendre à une prime de 2 500 € sans condition.

A savoir que la prime à la conversion peut être cumulée avec le bonus écologique de 7 000 € pour l’achat d’une voiture électrique neuve ou hybride rechargeable. Ainsi, un acheteur peut bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 12 000 €. A ces aides, s’ajoute également la surprime de 1 000 € aux personnes qui habitent ou travaillent dans une zone à faible émission pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride.

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